Test : Doom Eternal sur PC par Max !

par | 2/04/2020 | Articles, Articles à la une, Jeux video, Pc, Sony, Test Pc, Tests Sony, Tests Xbox, Xbox | 0 commentaires

Le 20 Mars, à 1h00 du matin en Europe, est arrivé sur nos écrans celui qui sera désormais, et pour longtemps, le grand seigneur du FPS solo : DOOM Eternal !

 Doom Eternal

 

Genre : Fast FPS – action – gore

 

Développeur : id Software

 

Éditeur : Bethesda Softworks

 

Supports : PC – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – Google Stadia

 

Classification : 18+

 

Date de sortie : 20 Mars 2020

Cette chronique a été réalisée après avoir joué une vingtaine d’heures sur PC

Enfin ! DOOM Eternal est là ! Attendu fin 2019, repoussé à Mars 2020, le nouvel épisode du très bon reboot de Doom (2016) promettait beaucoup. Il va encore plus loin ! Cette critique va tenter d’être objective mais, que les choses soient claires tout de suite : Doom Eternal, c’est du 20/20 à tous points de vue. Voyons pourquoi !

Vous incarnez ici le légendaire Slayer, héros surpuissant et sauvage, seul rempart face à l’invasion démoniaque qui menace la terre de la destruction totale. Armé d’un Arsenal plus que complet, vous devrez éradiquer, avec la plus grande barbarie, tous les démons qui se dressent sur votre chemin, jusqu’à éliminer la grande Khan Maykr, reine angélique projetant d’asservir l’humanité.

 

Le retour du roi

 

Comme évoqué précédemment, Doom (2016) avait réussi l’exploit de ressusciter une franchise moribonde, mise à mal par les polémiques et un épisode 3 globalement décevant. Doom Eternal termine le travail en magnifiant le concept établi par son prédécesseur. Plus nerveux, plus brutal, plus rapide, plus beau, plus difficile, plus ambitieux, l’expérience Eternal est un pur régal. Quel que soit l’aspect, tout a été pensé pour donner au joueur un défouloir encore plus viscéral et organique que ceux proposés auparavant.

Paradoxalement, c’est aussi l’épisode qui contient le plus de background et d’easter eggs. Vous trouverez ainsi pléthore d’informations et de références à Doom tout au long du jeu, mais aussi aux autres franchises de Bethesda généralement.

Autre différence notoire avec 2016, la « gamification » du jeu. Comme son nom l’indique, Doom Eternal prend le parti d’assumer totalement le fait qu’il est un jeu vidéo et perd son côté « sérieux/réaliste » en incluant notamment un aspect de jeu de plateformes très présent tout au long de la campagne, rendant ainsi la verticalité des décors plus importante que jamais.

 

Massacre sur tous les fronts

 

 
 
En parlant des décors, ils sont bien plus variés qu’auparavant. Et ça fait du bien ! Vous retrouverez, bien entendu, des décors infernaux aux tons carmin des plus criards, mais pas seulement. Certains niveaux se passent sur Terre dans des villes en proie à l’apocalypse, d’autres à l’intérieur et l’extérieur de bases spatiales, d’autres encore dans l’arctique ou dans des palais moyenâgeux. Il y en a pour tous les goûts et cette diversité apporte un agréable vent de fraîcheur au titre. Vous disposez même de votre base orbitale, sorte de « batcave » où vous entreposez vos trophées et vos équipements.
 

Toujours sur les décors, ils sont beaux. Vraiment très beaux. Le niveau de détail des textures est parfois tel qu’il convient de s’arrêter et zoomer pour les admirer. Le soin apporté, pas seulement aux graphismes en eux-mêmes, mais à la conception des cartes et de l’arrière-plan, donne au joueur ce sentiment d’immensité et de solitude face à l’univers qui l’entoure et qu’il parcourt. Même si ces morceaux de niveaux ne sont pas tangibles (le jeu reste tout de même un couloir), ils apportent une dimension cinématographique et contemplative. Belle prouesse quand on se garde à l’esprit qu’il s’agit avant tout de … Doom. Comme dit le proverbe : le Diable se trouve dans les détails.

Le flow infernal

 

 

 
 

Pour explorer ces niveaux plus beaux les uns que les autres, il va vous falloir de la mobilité. Aucun problème de ce côté-là. La mécanique de double saut est toujours d’actualité, celle du « glory kill » aussi (lorsqu’un démon a subi suffisamment de dégâts et est étourdi, vous vous téléportez sur lui pour l’achever brutalement). Vient s’ajouter une nouvelle mécanique, issue tout droit de Rage 2 : la ruée. Vous disposez donc de deux « dash » (déplacement quasiment instantané dans n’importe quelle direction) mais aussi d’une capacité d’escalade sur certains murs. Toutes ces capacités offrent d’innombrables possibilités de déplacement en et hors combat, rendant le jeu extrêmement rapide et nerveux.

Le bestiaire démoniaque s’étant quelque peu élargi lui aussi, il va vous falloir tout un panel d’armes pour les affronter. Vous retrouvez donc votre arsenal au complet, mis à part votre petit pistolet qui a maintenant été remplacé directement par le shotgun en tant qu’arme de base. Les anciennes armes ont été redésignées pour délivrer les meilleures sensations possibles, tout comme les modules d’armes, personnalisables à loisir.

En parlant de personnalisation, là aussi, la diversité est de mise. En plus des modules d’armes (deux par arme), vous pourrez améliorer vos capacités maximums de vie, de santé, d’armure et, évidemment, les différents pouvoirs de votre combinaison. Plus vous augmentez vos pouvoirs, plus vous accumulez de bonus, plus vos possibilités en combat seront nombreuses et plus vous serez létaux.

Car ne vous y trompez pas. Ce qui fait la différence entre la vie et la mort, entre la survie dans une arène ou l’échec, ce qui fait l’efficacité du Slayer, c’est sa capacité à tuer rapidement. C’est tout le concept de Doom et ce qui fait sa particularité. Dans d’autres FPS, vous vous mettez à couvert pour temporiser et vous attendez l’ouverture pour tirer. Dans Doom, et à fortiori dans Eternal, vous devez tuer en utilisant les « glory kills » pour récupérer de la santé, votre lance flamme pour récupérer de l’armure, et votre tronçonneuse pour récupérer des munitions. Tuer un monstre en utilisant intelligemment vos ressources pour permet de débloquer encore plus de ressources et de survivre, jusqu’au prochain monstre. Doom Eternal est un jeu de micro-gestion permanente, sur les délicieux riffs de la guitare satanique de Mick Gordon, où votre sang froid reste votre meilleur atout.

Les quelques imperfections

 

 

 
 
Difficile de prendre en défaut ce nouveau Doom. Et pourtant, pour les plus tatillons, il y aurait quelques petites choses à redire. Quelques points qui méritent d’être soulevés, pêle-mêle :
 

Les nouveaux démons sont introduits au fur et à mesure de la campagne à travers un tutoriel expliquant leurs points faibles. On aurait apprécié une petite cinématique, au moins une mise en scène, au lieu d’un vulgaire spoil (même s’il dépanne pas mal sur la façon de se débarrasser des ennemis les plus récalcitrants).

A propos du multijoueur, on nous propose un mode asymétrique dans lequel un Slayer doit affronter un duo de démons massifs. Le Slayer ou les démons gagnant 3 rounds en premier remportent le match. Après quelques parties, on se dit que … « pourquoi pas ? » mais avec une telle mobilité, de telles armes, des cartes aussi bien pensées, on se dit aussi que ça ne vaudra jamais un bon vieux deathmatch. En espérant qu’une future mise à jour apporte rapidement un tel mode de jeu.

On nous avait promis une campagne « beaucoup plus longue » que Doom (2016). Ce n’est pas vraiment pas le cas. Le jeu propose une vraie re jouabilité, notamment avec le concept des niveaux maîtres, mais soyons honnêtes, la campagne se fait d’un bout à l’autre en moins de 15 heures, en difficulté « normale ».

En ce qui concerne le scénario … il a le mérite d’exister. Heureusement, personne ne joue à Doom en analysant chaque ligne de script.

L’Avis du testeur sur Doom Eternal ?

Le jeu de l’année … au mois de Mars

Comme il va être difficile, pour la concurrence, de rivaliser sur le marché du FPS après la sortie de cet opus. Quand on voit un tel niveau de production, une telle maitrise dans la conception d’un gameplay, une proposition aussi riche et aussi jouissive, on est en droit de se demander qui pourra faire mieux. Réjouissons-nous, car Doom Eternal place la barre très haut, pour notre plus grand plaisir et un tel maître étalon ne peut que pousser les autres développeurs et éditeurs à repousser encore un peu plus la limite de ce que peut offrir un jeu vidéo.  

 

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