Test : World’s End Club sur Nintendo Switch !

par | 8/06/2021 | Articles, Articles à la une, Jeux video, Nintendo, Tests Nintendo | 0 commentaires

D’abord disponible en early access sur Apple Arcade depuis le 4 Septembre 2020, nous avons enfin l’occasion de jouer à World’s End Club dans sa version définitive depuis le 28 Mai 2021 en exclusivité sur Nintendo Switch !

Impossible de passer à côté du nouveau jeu de Kotaro Uchikoshi (Zero Escape, Ai : The Somnium Files), Kazutaka Kodaka (Danganronpa) et Takumi Nakazawa, que l’on découvre grâce à World’s End Club. Mélangeant le style Visual Novel et Puzzle-Game il fait partie de ces jeux dit de niche mais qu’il serait vraiment dommage de louper ! Néanmoins, la nouvelle formule ajoutant des phases de plate-forme peut ne pas convaincre.

 

Ce test a été réalisé après avoir joué 13h et avoir visionné la première fin du jeu.

World’s End Club

Cover WEC

 

 

Genre : Visual Novel, Puzzle-Game, Plate-forme

 

Développeur : Izanagi Games

 

Éditeur : NIS America

 

Supports : Nintendo Switch

 

Classification : 16

 

Date de sortie : 28 Mai 2021

Synopsis :

Alors qu’ils partaient en excursion scolaire vers Kamakura, un groupe d’enfants ayant choisi comme nom « Le club des Battants » voient une météorite s’écraser sur Tokyo renversant leur bus et leur faisant perdre connaissance. À leurs réveil, ils se retrouvent dans un parc aquatique abandonné dans lequel ils sont « invités » à un jeu macabre. Un seul d’entre eux pourra en ressortir vainqueur. Leur amitié est mise à rude épreuve !

Trouveront-ils une autre solution pour tous s’en sortir ? Que reste-t-il de Tokyo ? Où sont-ils actuellement ?

 

Présentation

Le jeu commence immédiatement par un flash-back introduisant les plate-formes. Bien qu’on ne vous apprenne qu’à sauter et à vous accrocher aux rebords, il s’agira là malheureusement de la quasi totalité des actions qu’il vous sera possible d’effectuer dans ces phases de gameplay et ce tout au long du jeu…

On comprend très vite que l’on se trouve à la fin de World’s End Club, devant un boss mi extra-terrestre / mi-robot qui nous barre l’accès au boss final qu’il nomme le grand MAIK. Alors que le combat semble s’engager, le flash-back se coupe et l’on retrouve le groupe en route pour une excursion scolaire, une météorite s’écrase sur Tokyo et les enfants perdent connaissance, soufflés par la violence de l’explosion. À leur réveil, sortis de sorte de capsules de sommeil, les voilà dans un parc d’attraction aquatique abandonné où l’ensemble du « Club des battants » est présent. Vous prenez le contrôle de Reycho, notre personnage principal, muet, et arrivé depuis 6 mois au sein du groupe. Vous êtes ici au début de la démo qui est disponible sur l’eShop de la Nintendo Switch. Le groupe d’enfants est alors invité à participer à un jeu de survie macabre où seulement un seul enfant du groupe peut sortir vainqueur.

WEC 1

Comme à son habitude, le Visual Novel se veut être majoritairement constitué de phases de dialogues et d’histoires. Et c’est ici que la nouveauté apparait. Après avoir passé ces phases de dialogues, vous entrez fréquemment dans une phase de gameplay où les seules actions qui vous seront accessibles seront : sauter, pousser/tirer un objet, interagir avec votre environnement et activer vos « pouvoirs ». Bien que cette mécanique incite le joueur à être plus acteur, elle reste très limitée et rigide ce qui vous vaudra quelques Game Over. Mais n’ayez crainte, vous reprenez en général peu de temps avant, et les morts seront coutumières. Pour éviter les échecs, il vous est possible de contrôler l’ensemble des personnages, de façon imposé, et ainsi d’expérimenter les capacités de chacun.

WEC 2

Je dois avouer que le prologue de World’s End Club m’avait semblé très prometteur, le contraste de ces graphismes très colorés, arrondis et mignons au milieu d’un jeu de survie à la battle royale m’avait charmé. Les phases d’énigmes, plate-formes, puzzle-games sont bien dosées et j’ai pris un véritable plaisir à jouer cette première partie. Elle n’est en réalité que le prologue du jeu et au vu du flash-back précédent on comprend que personne ne va mourir. L’introduction ne reflète pas réellement les prochaines phases du jeu ; les énigmes seront inexistantes et les phases de puzzle-games seront troquées par des phases de combats et plate-formes.

L’ambiance contrastée du début du jeu laisse place à une bande de gamins insouciants et délaissant l’aspect macabre ; bien que le monde soit dévasté, on en prend jamais la véritable mesure tant tout est coloré. On oublie aussi les mystères du scénario. À chaque fois que je supposais quelque chose sur le déroulé de l’histoire, il était immédiatement dévoilé. Peut-être suis-je trop habituée à devoir plus chercher les solutions car ici quasi tout est prévisible !

Cependant, un point qui m’a plutôt bien plus, chaque personnage à son historie propre, que l’on découvre au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu. Chacun aura son « moment de gloire » où il se verra développer un super-pouvoir réveillé par le désir de protéger ses amis ! Vous aurez, à de nombreuses occasions, droit à des « fun-facts » sur la nourriture, l’histoire du Japon, la technologie etc… provenant de la spécialité de chaque personnages 🙂

Vous aurez aussi, durant votre aventure, des embranchements. En général, vous avez deux branches de scénarios distinctes qui vous apporteront chacune des informations complémentaires. Même si celles-ci divergent entre elles, elles n’auront que peu d’impact si ce n’est sur la fin du jeu, là encore, petite déception… Point positif : vous n’êtes pas obligé de recommencer tout le jeu, vous pourrez reprendre au moment du choix du scénario pour accéder à celui qui vous manquait.

Petite chose qui m’a interpellé, mais vraiment très légèrement, ce sont les fautes dans le textes ; mots manquants, en trop, mal placés… Et ils sont bien trop nombreux pour que cela passe inaperçu. Malgré tout, je préfère avoir un jeu avec un texte intégralement traduit en Français avec ce genre de petites fautes qui ne gâchent en rien la compréhension du scénario.

WEC 3

Aucune description disponible.

Points forts:

  • Intégralement traduit en Français
  • Bon scénario
  • Graphisme très coloré
  • Plus large publique visé

Aucune description disponible.

Points faibles:

  • Fautes récurrentes de syntaxe
  • Phases de plate-formes inintéressantes
  • Énigmes quasi inexistantes
  • Scénario prévisible

 

En bref :

Ce qui pour moi fait le charme des prédécesseurs de World’s End Club en terme de Visual Novel, ce sont ses phases d’énigmes assez punitives qui nous demandent pas mal de réflexions et parfois des issues complexes. Ici, tout est remplacé par des phases de plate-formes et d’actions lors de combat qui sont censés vous rendre plus acteur du jeu tout en le rendant accessible à une plus grand nombre de joueurs. Pour moi, elles n’apportent rien de bien exceptionnelles et les énigmes / puzzle-games trop peu nombreux risquent de laisser sur leur faim les habitués du genre. Le jeu est bien moins oppressant que ce que nous laisse entendre le prologue.

Pour les habitués qui cherchent à retrouver cet aspect Point’n’click / Puzzle-games, passez votre chemin. Pour ceux qui seraient curieux, foncez ! Il reste néanmoins un jeu très sympa avec un scénario prenant et accessible à tous.

Vous pouvez retrouver la démo du jeu directement sur le Nintendo eShop, ce qui vous donnera un bon petit aperçu !

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