Test : Horizon Fordidden West sur PS4 !

par | 10/03/2022 | Articles, Articles à la une, Jeux video, Sony, Tests Sony | 0 commentaires

Le 28 Février 2017, une nouvelle licence voyait le jour avec Horizon Zero Dawn. Indéniable succès à sa sortie et remis au gout du jour récemment sur PC, voyons si ce deuxième volet intitulé Horizon Forbidden West parvient à transformer l’essai.

 Horizon Forbidden West

 

Genre : Aventure – Action-RPG

 

Développeur : Guerilla Games

 

Éditeur : Sony Interactive Entertainment

 

Supports : PS4 – PS5

 

Classification : 16+

 

Date de sortie : 18 Février 2022

Synopsis :

1000 ans après une apocalypse nucléaire, l’humanité est regroupée en petites tribus primitives et les machines font désormais office de faune locale. Vous incarnez pour la seconde fois Aloy, héroïne de tout un peuple, et êtes chargée de retrouver une copie de l’IA initialement destinée à la terraformation de la planète afin d’assurer la survie de tous.

Cette chronique a été réalisée après une vingtaine d’heures de jeu sur PS4

 

La nouvelle génération

 

Rendons immédiatement justice à la principale qualité de ce nouvel opus d’Horizon : le travail visuel. Jamais un décor n’aura été aussi grandiose, aussi profond, aussi saisissant de couleurs et de diversité. Il y aura bien un « avant » et un « après » Horizon Forbidden West, tant l’environnement inaugure ici ni plus ni moins que la nouvelle génération d’open world. Ce monde fourmillant de végétation, de vie (humaine, animale, mécanique) vous attire, vous enveloppe et vous pousse à l’explorer toujours un peu plus loin. Trop peu de jeux d’aventures peinent à accomplir cet exploit.

Le niveau de production du jeu aide aussi sur d’autres aspects. On peut citer notamment la modélisation des personnages, leurs expressions faciales, la qualité des dialogues et des doublages, mais aussi le soin apporté aux designs des fameuses machines qui, de la plus frêle à la plus imposante, participent au caractère « tangible » de cet univers.

Les thèmes musicaux sont, eux aussi, parfaitement choisis et s’adaptent de façon cohérente à l’image. En résumé, un travail artistique qui fait de ce titre un émerveillement entier et constant. Bravo et merci !

 

Standard mais efficace 

 

 
 
Côté gameplay, l’heure n’est pas à la révolution. Même si la galerie d’armes et le bestiaire se sont légèrement étoffés depuis Horizon premier du nom, ce deuxième volume est avant tout un RPG qui reste sagement dans la continuité de son prédécesseur. On retrouve également les standards de ce qui se fait actuellement dans le genre avec le fameux arbre de compétences à remplir à chaque niveau gagné ou chaque quête terminée. Chaque branche de l’arbre correspond à une spécialité et un nombre de points suffisamment dépensés débloque une capacité ultime.
 

Vous l’aurez compris, pas de quoi crier au génie. D’autant qu’une fois un certain niveau atteint, on se retrouve à jongler entre de très nombreuses capacités sans trop savoir laquelle utiliser. L’intention d’apporter de nouvelles mécaniques à la licence était louable mais de sa réalisation en ressort un sentiment d’ergonomie un peu brouillon.

 

Les combats ne manquent, quant à eux, pas de dynamisme grâce à une Aloy agile et maniable. Le problème, c’est que les machines le sont tout autant, parfois trop. Certains séquences d’affrontement, trop intenses, tombent dans la surenchère et deviennent un inintelligible pugilat. Cela en vient à nuire à l’aspect stratégique du jeu qui consiste normalement à utiliser certains effets élémentaux selon la sensibilité et les faiblesses des ennemis. Malgré une préparation minutieuse d’un combat, on se retrouve rapidement à esquiver dans tous les sens en espérant envoyer une flèche bien placée de temps en temps.

 

Pas de sentiment de surpuissance donc, une fois dans la peau de notre rouquine préférée. La volonté de corser l’expérience a été atteinte mais au détriment de la satisfaction manette en main.

Un « vrai » chapitre deux 

 

 

 
 

Remontons le temps de quelques années et rappelons ce qui a fait le succès d’Horizon : son originalité. Certes, le jeu n’a pas réinventé les codes du post-apo ou du RPG action-aventure en général. Mais il a réussi à s’inscrire efficacement et durablement dans le paysage vidéoludique à une époque ou celui ci se contentait de suites et/ou de remakes de licences préexistantes. Une prise de risque qui s’est avérée (heureusement) payante et à laquelle il faut rendre hommage. Ce deuxième chapitre est une excellente suite car il parvient à reprendre l’héritage de son prédécesseur, tout en continuant de développer son background et son univers. Le scénario nous emmène au delà des terres explorées lors du premier volet et nous propose une toute nouvelle aventure avec son lot de personnages et de rebondissements, sans aucun arrière goût de « déjà-vu ».

L’écriture sait se faire assez fine quand il le faut et, même si l’on retrouve certains poncifs inhérents à ce genre d’histoire, le personnage principal est immédiatement attachant tant par son caractère que par l’urgence et les enjeux de sa quête. La trame principale et la plupart des quêtes secondaires sont donc tout à fait satisfaisantes et l’immersion est au rendez vous. Une nécessité au regard de la durée de vie du jeu qui peut très vite devenir un gouffre temporel…

La note technique

Mention spéciale à cette relique d’un autre âge que serait devenue la PS4. Il s’agirait de ne pas la remiser tout de suite au grenier car, contre toute attente, celle ci se défend encore vaillamment. La résolution est excellente et le niveau de détails affichés à l’écran est très correct. Malgré un framerate parfois souffreteux et des textures qui ont tendance à clignoter lors des changements de scènes, l’expérience est globalement très bonne si l’on part du principe que cette vielle bécane fêtera bientôt ses 10 ans. Pas besoin donc, de casser sa tirelire dans l’immédiat pour une PS5 même si l’on attend avec impatience une sortie du jeu sur PC. Pas dans 4 ans, espérons-le !

 

L’avis du testeur sur Horizon Forbidden West

Voilà ce qu’il faut retenir : L’invitation ultime au voyage.

Là où la concurrence se casse régulièrement les dents, Horizon fait carton plein. Il est le véritable jeu d’aventure. Celui qui vous prend par la main et vous invite au dépaysement total. Mais loin de s’arrêter à sa plastique irréprochable, il accomplit le tour de force de proposer son propre univers, ses propres personnages, ses propres lois tout en reprenant les codes indispensables du genre.

Même s’il est loin d’être une révolution dans son gameplay ou dans son système de progression, Horizon Forbidden West est une pépite, un bijou, à découvrir et considérer comme le chant du cygne de la 8ème génération de consoles.

 

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