Test : Rage 2, version PS4 !

par | 31/05/2019 | Articles à la une, Jeux video, News Pc, News Sony, News Xbox, Pc, Sony, Test Pc, Tests Sony, Tests Xbox, Xbox | 0 commentaires

Mi-mai, nous avons vu débarquer sur nos plates-formes Rage 2, le nouveau FPS d’id Software et Avalanche Studios édité par ceux qu’on ne présente plus : Bethesda.

RAGE 2

 

Genre : FPS (first person shooter) Action

 

Développeur : id Software, Avalanche Studios

 

Éditeur : Bethesda

 

Supports : PS4, Xbox One, PC

 

Classification : 18+

 

Date de sortie : 14 Mai 2019

Synopsis :

Dans un monde post-apocalyptique barbare, vous incarnez un survivant doté d’une combinaison vous transformant en surhomme. À vous de triompher du monde hostile qui vous entoure et des nombreux ennemis qu’il contient. Votre mission : vous venger du Général Cross … et massacrer tout ce qui bouge.

Cette chronique a été réalisée après avoir joué une dizaine d’heures sur PS4.

La formule Rage

 

Revenons quelques années en arrière. Nous sommes en 2011. Alors que tous les joueurs sont occupés à doser Batman Arkham city ou Gears of War 3 sur leurs PS3 ou leurs Xbox 360 en fantasmant sur la future génération de console, Rage, premier du nom, débarque. Truffé de bugs à sa sortie, boudé par un public qui y voit un FPS un peu trop « old school » même pour l’époque, Rage ne séduit pas vraiment. Et pourtant, le jeu avait quelques œufs d’or à offrir : des graphismes, certes imparfaits mais très corrects, même pour nos critères actuels, un gameplay avec des armes très satisfaisantes mais surtout une ambiance post-apocalyptique et oppressante qui vous empêchait, inlassablement, de lâcher la manette.
Dans Rage 2 c’est très simple : On change totalement la formule.
Nous n’allons pas lister ici, une par une, toutes les différences entre les deux volets de la licence, mais sachez seulement qu’elles sont assez nombreuses. La principale étant l’ambiance générale du jeu. Oubliez cette atmosphère viscérale de crasse et de tripes, de survie du plus fort, ou plutôt, du plus sauvage. Terminé ces immenses villes fantômes en ruines ou votre personnage erre, assailli chaque instant par des créatures mutantes aussi sauvages que cauchemardesques.
Aujourd’hui, l’heure est à la surpuissance. A l’aide de votre combinaison bionique armée de la technologie « nanotrites », vous ne vous sentirez jamais dans un état de faiblesse face à l’univers qui vous est proposé. Bien au contraire. Si on voulait résumer grossièrement, on est passé de Metro 2033 à DOOM (2016). Mais nous y reviendrons !

Un scénar … simple

 

Le pitch est, en effet, assez simple. Dans le premier opus, on nous explique que la quasi-totalité de la vie sur Terre a été éradiquée par la chute d’un énorme astéroïde. Pour éviter l’extinction de l’humanité, des arches cryogéniques contenant l’élite de la race humaine ont été envoyées en orbite. Elles ne reviendront sur terre qu’une fois le cataclysme passé.
Dans Rage 2, c’est chose faite. Au moment où nous reprenons l’histoire, les précieuses arches sont déjà tombées du ciel. Le monde est divisé entre les survivants de l’apocalypse : les mutants, les bandits, les gens « normaux » réunis dans de rares petites villes, les rangers, l’Autorité etc…
Vous incarnez le ranger Walker (pas celui du Texas), avec pour mission d’éliminer le terrible et maléfique général Cross, chef de la terrible et maléfique Autorité. Ce dernier a pour projet, à l’aide de ses sbires mi mutants mi robots, de pousser l’humanité à évoluer grâce à la technologie et la mutation génétique. Bref, c’est un tyran cinglé qui veut massacrer tout le monde et vous devez le tuer. Voilà pour la quête principale ! Mais ce n’est pas tout, puisque ce second volet est, cette fois, un monde ouvert.

Open World et Fast FPS : Un mariage réussi ?

Rentrons dans le vif du sujet : le concept du jeu. Tout d’abord, pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe de l’open world (ou monde ouvert), un petit éclaircissement. En tant que joueur, vous incarnez un personnage libre de se déplacer librement dans un monde immense, c’est-à-dire sans temps de chargement entre les différentes zones du jeu, et devez remplir différentes missions et objectifs disséminés sur la carte. Certaines de ces missions sont dites « principales » et feront avancer l’histoire, d’autres sont optionnelles et ne serviront qu’à améliorer votre personnage.
Dans le cas de Rage 2, les missions principales sont destinées à mener à bien le projet « dague », seul et unique moyen de tuer définitivement le général Cross. Pour cela, il s’agira d’accomplir différentes quêtes pour le compte des trois PNJ (personnages non joueurs) principaux. Les missions, les principales comme les secondaires, sont relativement toutes les mêmes : Vous vous déplacez jusqu’à une zone définie et vous la pacifiez en éliminant tout ce qui semble avoir une tête. Une fois votre mission accomplie, vous recevez vos récompenses.

Et il y a de quoi faire ! Des munitions, de l’argent, des cristaux de « feltrite », des armes, des pouvoirs, des points de compétences pour améliorer vos pouvoirs, des points de compétences pour améliorer vos armes, vos véhicules etc… de quoi personnaliser votre avatar comme vous l’entendez. Certains parleront d’un jeu riche en contenu, d’autres d’une véritable usine à gaz…

Mais voilà le problème principal de ce Rage 2 : Le manque d’originalité. Même si le jeu assume pleinement son côté « Fury road sauce néons mauves et fumigènes roses », il n’en demeure pas moins qu’il prend la forme de l’open world ultra classique, qu’on a déjà vu un bon million de fois dans les Far Cry ou autres Assassin’s Creed. Pourquoi changer la formule d’un jeu si c’est pour le transformer en copie générique de tous les autres concurrents sur le marché ? Difficile de ne pas être déçu lorsqu’on s’attend à un jeu novateur.
Et pourtant, il y a un aspect qui fait de Rage 2 une expérience très plaisante : son gameplay.

BOUM … et encore BOUM 

 

 
Il faut bien l’avouer, le côté fast FPS fait son job à merveille une fois quelques armes et pouvoirs déverrouillés. Vous sprintez, glissez, tirez, recharger, sautez, envoyez des grenades ou ondes de chocs, passez du fusil à pompe au lance-roquettes, déclenchez une secousse sismique etc… et tout cela avec une vraie rapidité d’exécution. Même s’il s’agira d’augmenter la difficulté pour les joueurs les plus aguerris, Rage 2 vous oblige, dans les combats, à prendre vos décisions à la seconde près. À noter que deux mécaniques viennent enrichir les affrontements. Tout d’abord, la santé que lâche les ennemis, ce qui vous contraint à toujours vous déplacez vers eux et à enchaîner les exécutions. Deuxièmement, l’Overdrive. À mesure que votre multiplicateur de dégâts augmente, vous déverrouillez une capacité spéciale qui, à l’activation, vous octroie pendant quelques secondes une régénération de santé en continu, des dégâts augmentés, et des effets supplémentaires sur vos armes. De quoi faire dans la subtilité !

Ce n’est un secret pour personne : une fois la manette en main, la sensation de jouer à DOOM est omniprésente, et ne pourra qu’emplir de satisfaction même les plus exigeants.

P.S : Quelques bugs sur la version PS4, ainsi que des graphismes et un framerate assez inconfortables. Nous recommandons donc aux amateurs de jeux de tir de se tourner vers la version PC ou PS4 Pro.

Un bilan mitigé 

 

 
En résumé, que faut-il retenir de Rage 2 ?

Avec un mariage des genres qui semblait prometteur sur le papier, le jeu réussit surtout à reprendre ce qui à déjà été fait avant lui. Le côté open world très générique et le scénario, très court et peu inspiré, auront du mal à séduire, encore plus à satisfaire. Néanmoins, le jeu est loin d’être mauvais, en particulier grâce à son gameplay nerveux et gratifiant, qui sera, pour les joueurs de FPS, l’os à ronger jusqu’à la fin de l’année qui verra la sortie du très attendu DOOM Eternal.

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